Ne cherchez pas l’île de Stromb sur Google World (ni même sur une carte aussi précise fut‐elle !), vous ne la trouverez pas, pour la simple raison qu’elle n’est rattachée à aucun fond marin.
Nomade, elle dérive continuellement, flottante depuis la nuit des temps au gré des courants et des vents, n’appartenant à aucun continent et à tous à la fois, comme en témoigne sa culture riche et variée.
Subtil mélange de rites tribaux du monde entier, sa musique s’est enrichie au fil des rencontres entre ses habitants, les "Strombiens" et les peuples qu’ils ont côtoyé pendant leurs incessants voyages.
Le son unique qu’elle dégage vient des instruments utilisés, les conques (coquillages marins dans lesquels on souffle), archaïques matières premières de l’île, enrichie de Présents offerts aux Strombiens lors de leurs échanges musicaux avec d’autres peuples : percussions diverses, guembri (guitare basse marocaine) viennent se marier parfaitement avec les conques au son profond et organique. Tour à tour ancestraux, modernes, sacrés, païens ou encore mystiques, leurs grooves n’ont ni limites, ni frontières, ils font bouger les corps de ceux qui les entendent en déclenchant en eux la transe présente en tout être humain.