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Le multi-instrumentiste et compositeur Adama Ouedraogo - également conteur et pédagogue - naît en 1964 à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso (le pays des hommes intègres). Sa famille appartient à l'ethnie Mossi qui constitue la communauté la plus nombreuse du pays.
Adama Ouedraogo grandit dans la province du Kouritenga – située au Centre-Est. Dans ce milieu essentiellement rural, Adama est entouré par la sonorité des instruments de musique traditionnelle : tambour, guitare mossi (koundé), corne de bœuf (barogo) et kalimba dont les origines remontent à l'Égypte antique.
À l'âge de six ans, Adama entend son grand-père et ses oncles jouer de la ménomé, une flûte en tige de mil. Mais le premier instrument qu'il est amené à pratiquer ce sont… ses mains, qui lui permettaient de communiquer avec les autres bergers. Aujourd'hui encore, Adama Ouedraogo, en soufflant dans ses mains jointes, est capable de reproduire fidèlement le son d'une flûte.
Et c'est seulement à l'âge de dix-huit ans - en 1982 - que va débuter son apprentissage auprès du maître-flûtiste peulh Bary Adama qu'il rencontre à Bilbaa-Bili, le quartier où se retrouvent les musiciens de la capitale. Le maître initie à la flûte à bec cet élève passionné en lui faisant interpréter la musique traditionnelle de… l'Inde !
Cet enseignement se déroule sur quatre années au cours desquelles l'élève s'exerce par lui-même à transcrire pour flûte à bec la musique qu'il entend chaque dimanche au Temple protestant du village où il a grandi. Malgré les interdits des imams, Bary Adama (lui-même de confession musulmane) encourage son élève. Celui-ci, retrouvant son maître en 1998, va alors poursuivre l'apprentissage de la flûte traditionnelle peuhle.
« La flûte peuhle est mystique », affirmait souvent le pédagogue à son élève.
Au cours des années 2000 et 2001, Adama Ouedraogo devient musicien professionnel au sein du groupe Watinoma et participe aux jeux-concours de musique de l'Inde qu'organise Moustapha Tombiano, de la station Horizon FM, à la Maison du Peuple de Ouagadougou. Musicien et compositeur au sein du groupe Rayangnewind (huit membres), Adama Ouedraogo en devient le directeur artistique : en 2005, le groupe se produit pour la première fois en Belgique au festival Esperanzah! où il rencontre un grand succès.
Adama Ouedraogo grandit dans la province du Kouritenga – située au Centre-Est. Dans ce milieu essentiellement rural, Adama est entouré par la sonorité des instruments de musique traditionnelle : tambour, guitare mossi (koundé), corne de bœuf (barogo) et kalimba dont les origines remontent à l'Égypte antique.
À l'âge de six ans, Adama entend son grand-père et ses oncles jouer de la ménomé, une flûte en tige de mil. Mais le premier instrument qu'il est amené à pratiquer ce sont… ses mains, qui lui permettaient de communiquer avec les autres bergers. Aujourd'hui encore, Adama Ouedraogo, en soufflant dans ses mains jointes, est capable de reproduire fidèlement le son d'une flûte.
Et c'est seulement à l'âge de dix-huit ans - en 1982 - que va débuter son apprentissage auprès du maître-flûtiste peulh Bary Adama qu'il rencontre à Bilbaa-Bili, le quartier où se retrouvent les musiciens de la capitale. Le maître initie à la flûte à bec cet élève passionné en lui faisant interpréter la musique traditionnelle de… l'Inde !
Cet enseignement se déroule sur quatre années au cours desquelles l'élève s'exerce par lui-même à transcrire pour flûte à bec la musique qu'il entend chaque dimanche au Temple protestant du village où il a grandi. Malgré les interdits des imams, Bary Adama (lui-même de confession musulmane) encourage son élève. Celui-ci, retrouvant son maître en 1998, va alors poursuivre l'apprentissage de la flûte traditionnelle peuhle.
« La flûte peuhle est mystique », affirmait souvent le pédagogue à son élève.
Au cours des années 2000 et 2001, Adama Ouedraogo devient musicien professionnel au sein du groupe Watinoma et participe aux jeux-concours de musique de l'Inde qu'organise Moustapha Tombiano, de la station Horizon FM, à la Maison du Peuple de Ouagadougou. Musicien et compositeur au sein du groupe Rayangnewind (huit membres), Adama Ouedraogo en devient le directeur artistique : en 2005, le groupe se produit pour la première fois en Belgique au festival Esperanzah! où il rencontre un grand succès.